Adieu moustiques carnivores et chaleurs moites, je suis revenu au bercail. Au moins pour six mois. Les rives de l'Amazone ce sont éloigné, j'ai tranquillement paniqué dans l'avion, avalé deux xanax et enfin back to america. Bon... Je noie le poisson et ça se sent, c'est ça ? Pourquoi foutre Thanksgiving en titre alors qu'on va attaquer Septembre ? À cause d'une barre de four brulante et d'un goût de pruneaux à l'Armagnac. J'ai embrassé, l'homme qui ne fallait pas embraser. Jamais. Et la chaleur du four ne cesse de se répandre dans mes reins. Vous en pensez quoi ? Dois-je ignorer cet incendie ? J'suis pas très explicite, n'est-ce pas ? Vous êtes entrain de rager, vous demandant où j'ai planqué mes belles idées sur les enfants du Guatemala. Du calme ! Rangez vos fourches et vos torches, je vais y venir. Mais d'abord, moi aussi pour une fois, je vous demande un peu d'aide. Cet homme, je ne dois pas l'embrasser et ce, pour une excellente raison : il est marié à ma soeur... Ahem... Non, s'il vous plait, arrêter les lancers de pierres, je me suis déjà auto-flagéler. Pourquoi croyez vous que je suis partie près de neufs mois loin des Bigmac ? Je ne suis pas fière de e que j'ai fais. Ce baiser, c'était un vrai baiser, celui du prince avec les ballons dans la ventre et la tête devenue marécage. Ça excuse au moins un peu le geste ? Et zut. Je suis revenu parce que je n'en peux plus. Il me manque. C'est fou non ? J'ai envie d'encore une fois de l'attirer contre moi. Soit... Trois bébés sont venus au monde pendant mon séjour, ils sont magnifiques. Et en bonne santé. C'est grâce à vous. Je vous en remercie, non seulement en mon nom mais aussi en celui de tout les habitants du village. L'école fonctionne à merveille. Je vous en parlerez un peu plus longuement dans mon prochain message. Il arrivera très vite c'est juré, je suis dans ma famille actuellement. (Oui, vous pensez très juste, la tentation est atroce... Et que personne ne me parle d'Oscar Wilde !)

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