HAHA.



Ici comprendre chèvre. (référence à un classique nulasse pour apprendre aux enfants de bien écouter leur parents. Tous les mêmes.) Eh oui, il se trouve que j'ai une culture -déjà étonnante et pourtant- grandissante lorsqu'il s'agit de choses castratrices et moralisatrices. Youpi ! Au lieu de me gaver de bonbons et d'histoires à l'eau de roses, je connais par coeur Hansel et Gretel, et autres contes où les enfants meurent presque.
Mais je m'éloigne de mon sujet, à la base je voulais vous parler d'une jolie jeune fille qui ressemble à une chèvre, pas physiquement, je ne me moque jamais du physique. Mais elle rit dans un bêlement et à tendance à manger toute l'herbe autour d'elle. (comprenez ce que vous voulez.) Évidemment, je parle de ma jeune mère. La débile qui m'a engendré trop jeune. Celle qui suit des cours de cuisine et va au fitness tous les midis. Qui s'habille comme une jeunette de dix-sept ans à presque quarante ans et qui a un nouveau mari tous les jours.



C'est fou pas vrai ? Le bien que fait d'écrire quelque chose, de parler, de discuter avec des inconnus sous des pseudos plus ou moins étranges ? Et bien j'ai décidé d'arrêter. Évidemment c'est plus facile à dire qu'à faire et je sais très bien que demain, j'aurais quelque chose à vous dire, un truc insignifiant qu'il faudra que j'évacue. Mais ma mère a raison, je suis trop introvertie, trop perdue. (surtout sexuellement, mais ça vous le savez déjà.) Et que rester dans ma chambre à décrire ma vie en long et en large n'aide pas. Mais qu'est-ce qu'elle en sait réellement ? Rien. C'est si facile pour tout ceux qui se comprenne, le fait que je sois née dans LA ville gay du pays n'aide pas du tout. Oui, j'en vois déjà qui m'envie en disant qu'ils sont obligés de se cacher pour voir leur âme-sœur. Et que je ne suis qu'une vraie quiche. Et bien alors "LES QUICHES AU POUVOIR". Little Rock n'est pas le meilleur endroit pour se construire une identité à soi, on est poussé de tellement de côté que pour éviter les regards de chaque "communauté sexuelle" on en vient à en prendre une par défaut pour éviter le lynchage publique.
Et voilà, mon article qui devait être un truc larmoyant sur mon départ du réseau devient (comme toujours me dira fruit47) un pugilat sur Little Rock. Evidemment ça aurait pu dévier sur mes cheveux roux ou mon incapacité à me faire des amis (à part vous, que j'aime atrocement.) mais cette ville me fout des frissons dans le dos. Et encore je suis partie du lycée, vous auriez du voir toutes ses personnes assumées et heureuses là-bas. Vous en auriez eu la gerbe. Ou bien, vous les auriez adulé, comme moi. J'aurais du m’appeler Paradoxalponey tiens. J'en ris avec vous, mais ma vie est triste à en pleurer. Je suis le clown triste et esseulé.

J'ai toujours été laissée sur le banc de touche et ce soir, je serais définitivement seule, sans vous. Alors après cet espèce d'article décousu, sans dessus dessous, je vais attendre sagement que ma mère débranche ma connexion internet. J'ai toujours été une passive dans la vie.

Bien à vous mes internautes.