proust, alice.
Âge, date et lieu de naissance: dix huit ans, née un été orageux de 1994 à Charlotte en Caroline du Nord. Nationalité: américaine. Origine(s): mon père est français et ma mère une américaine pure souche. État civil: célibataire. Orientation sexuelle: hétérosexuelle. Métier: étudiante en psychologie. (call-girl). Groupe: la vérité si je mens. Avatar: liza serpova.
c'est douloureux, dedans.
Des fois quand je sors des cours, mais seulement des fois, quand j'en ai le temps, des fois, je me demande comment aurait été ma vie si j'avais eu les moyens, si l'argent ne me manquait pas pour avoir un loyer, manger ou sortir avec les autres. Comment c'est de se lever le matin sans cette peur qu'à tout moment mon portable ne vibre. Comment c'est de se trouver devant un miroir sans avoir ce sentiment de dégoût face à son propre reflet. Comment c'est de ne pas avoir sans cesse ce désir de se laver, cette impression d'être sale, souillée, cette envie de s'arracher la peau dans l'espoir que tout ça parte, que comme le serpent, un nouveau départ s'offre à nous. Comment c'est de ne pas devoir mentir à ses amis quant à ses occupations extra-scolaires. Comment c'est d'oser lui avouer que non, si tu ne vas pas à sa fête ce n'est pas parce que tu te sens mal ce soir mais parce que un homme de la quarantaine te paye pour dîner avec lui et que peut être, plus tard dans la soirée, tu iras prendre le dessert dans son lit. Comment c'est d'avoir une vie normale. Comment c'est de s'assumer. Comment c'est d'être bien dans sa peau. Comment c'est de sortir et coucher avec quelqu'un non pas pour l'argent, mais simplement parce qu'on s'aime. Comment c'est de ne pas être moi. Des fois, j'aimerai tout arrêter, mais je me dis que ce serait trop bête de baisser les bras alors que peut être, demain, tout ira mieux.
Pseudo/prénom: juliette. Âge: dix-sept. Présence: je saurais pas dire, avec la reprise des cours c'est compliqué, quelques fois le soir, mais surtout le mercredi et le week end. Commentaire: le forum est magnifique .
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Ce soir je me raconte une histoire. Demain je te vois pour déjeuner, demain je me demande si ce soir je ne te voudrais pas pour dîner. Et je me moque que tu m'aies pas regardé. Ce soir sur moi t'as posé les yeux. |