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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 16:21 | |
| warholls, maddox hermès. Âge, date et lieu de naissance: Vingt-neuf ans et encore toutes ses dents apriori *ok je sors*, né le 12 mai 1983 à Birmingham (Royaume-Uni). Nationalité: Anglo-américaine. Origine(s): Anglaises du côté de son père et françaises de celui de sa mère. État civil: C'est compliqué. Orientation sexuelle: Homosexuel et ne s'en ai jamais caché. Métier: Titulaire en neurochirurgie. Groupe: Basic Instinct. Avatar: Sébastian Stan. Whatever you do will be insignificant, but it is very important that you do it. Joue de la guitare ∆ Est allergique au beurre de cacahuètes ∆ Adore la série Brothers & Sisters ∆ Est un fan absolu des séries médicales comme Grey's Anatomy, Dr House, Urgence, et prendre un malin plaisir à chercher le bon diagnostic avant ses personnages de fiction préférés ∆ Tout les dimanche, c'est jogging ∆ Maddox est un piètre cuisinier, adepte du surgelé, des pizzas et du chinois à emporter ∆ Maddy est gaucher ∆ Il est toujours très propre sur lui et fait attention à son apparence, sans pour autant basculer dans le style "folle" ∆ C'est un grand séducteur et un dragueur hors pair ∆ Il adore rester des heures sous la douche, hélas, il n'en a pas souvent l'occasion ∆ Il a coupé les ponts avec sa famille pour diverses raisons, notamment le fait qu'il soit gay et que son père aurait voulu faire de lui un parfait avocat ∆ Il adore les glaces à la vanille ∆ Il aime voyager mais n'a pas vraiment le temps pour ça ∆ Maddox est quelqu'un de très susceptible et se vexe rapidement ∆ Il est très ponctuel et déteste être en retard ∆ Il a horreur de parler de lui et de son passé, et plus particulièrement de sa petite sœur ∆ Mister Ainsworth agit parfois sans réfléchir, il est assez impulsif ∆ C'est une personne très franche et directe ∆ Il habite un grand loft ∆ Il possède un labrador chocolat qu'il a nommé Dark Night ∆ Il raffole des M&M's bleus
Pseudo/prénom: agathe & flashdelirium. Âge: dix-neuf balais. Présence: 3/7 minimum. Commentaire: il est ma-gni-fique ♥
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(John Lennon) Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. A l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. |
Dernière édition par Maddox Warholls le Lun 27 Aoû - 19:04, édité 11 fois |
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 16:21 | |
| Somewhere along in the bitterness And I would have stayed up with you all night Had I known how to save a life.
27 Décembre 2005 – Alors que certaines personnes venaient de fêter Noël comme il se doit et attendaient sagement que la nouvelle année arrive pendant leurs vacances, d’autres s’attacher à vous garder en vie. Cette année là encore, Maddox en avait vu de toutes les couleurs, des célèbres accidents de la route aux conducteurs bourrés ayant un peu trop abusé du champagne en passant par la bagarre de famille qui se finit à coup de verre en cristal et aux indigestions plus bénignes. Quoi qu’il en soit, il ne faisait pas bon être un résident d’un grand hôpital ce jour-là. Les urgentistes courraient dans tout les sens, ils n’avaient pas une seconde de répit et les longues nuits sans sommeil commençaient à se faire ressentir. Il était prêt de 23h et Maddy n’avait pas chômé, mais il restait des vies à sauver, alors il n’était pas prêt de s’arrêter en si bon chemin. Il prit le dossier de son patient et commença à lire attentivement sa fiche d’admission, marmonnant : Dwayne Hastings, 23 ans, résidant à Pine Bluff dans l’Arkansas, souffrant de mucoviscidose, diagnostiquée avant la naissance, interné pour un pneumothorax, sous oxygène et antalgique. En attente d’une transplantation de poumons. Il se rendit à la chambre de son patient tout achevant sa lecture. Puis, une fois arrivé, il frappa et entra dans la pièce où se trouvait le jeune malade. Il posa son regard sur lui, et essaya de commencer à parler, mais sa gorge était inexplicablement nouée. Aucun son ne sortit de sa bouche. Etait-ce jeune homme en habits blanc qui l’impressionnait ainsi ? Quoi qu’il en soit, Hastings fut le premier à briser la glace : « Eh bien docteur, les nouvelles ne sont pas bonnes, c’est ça ? Ne vous inquiétez pas, je commence à avoir l’habitude, balancez la sauce. » Lui lança-t-il, un charmant sourire aux lèvres. Cette fois-ci, le jeune résident en blouse blanche se reprit et dit : « Non, en effet, ce n’est pas très bon monsieur Hastings … » « Appelez-moi Dwayne. » le coupa le jeune homme. « Donc, Dwayne, je vous disais que vous souffrez de pneumothorax et que le seul moyen d’y remédier et de vous transplanter de nouveaux poumons tout neufs … » encore une fois, Dwayne prit les devants et demanda : « Je suis combien sur la liste d’attente ? » Maddox blêmit en consultant la liste et répondit du bout des lèvres : « Trente-deuxième. » Son cœur s’emballa, Dwayne allait-t-il tenir le coup jusque-là ? Il l’espérait, et voyait dans son regard qu’il allait se battre pour survivre, et que sa décontraction n’était qu’une façade. Maddy essaya de garder son calme, mais il avait peur de ne pas arriver à le sauver, comme il n’avait pas réussit à sauver sa sœur des années auparavant. En effet, s'il avait entreprit de faire des études de médecine après son diplôme scientifique, c'était avant tout parce qu'il avait perdu sa petite sœur d’une méningite foudroyante alors qu'elle n'était âgée que de onze ans. Il en avait à l'époque quatorze, et bien que son père insista lourdement pour qu'il fasse des études de droit et prenne sa suite en tant qu'avocat, pour Maddy c'était une évidence, il devait devenir médecin et sauver des vies. Il refusait qu'on lui prenne une seconde fois un être cher. Cela n'avait pas plu à son père quand il lui avait appris qu'il ne suivra pas le chemin qu'il avait tracé pour lui, mais ce métier lui tenait vraiment cœur, il était fait pour lui, et Maddox en avait toujours été persuadé. Les années s'étaient écoulées, et Maddox était toujours en froid avec son paternel, et ce pour diverses raison. A vrai dire, ils n'ont jamais vraiment été sur la même longueur d'onde, surtout après la disparition de Roxanne, cela n'avait fait qu'aggraver les choses. Il s'entendait bien mieux avec sa mère et Roxy, comme il s'amusait à la nommer. Elle avait été sa confidente, son amie, et même si comme tous les frères et sœur ils s'étaient disputés, chamaillés, insultés de toutes les injures possibles existantes sur Terre, ils s'étaient aussi adorés et aimés. A présent, il avait en quelque sorte coupé les ponts avec sa famille, et sa seule famille était celle de la médecine, et il ne voulait pas la décevoir. Il fut tirer de ses pensées par un : « Et vous pensez que je vais survivre jusque-là ? Mister … Warholls. » Lut-il sur la blouse du médecin. Maddox mentit quelque peu, car c’est aussi dans son devoir de rassurer les patients quand il le faut, mais dans le fond, il se demanda s’il n’essayait pas de se rassurer lui-même : « Vous êtes jeune, et mise à part votre mucoviscidose, vous êtes relativement en bonne santé, je pense que vous avez donc toutes vos chances. » Les yeux de Dwayne brillaient d’espoir, et Maddox ne voulait pas le décevoir. « A bientôt monsieur Hastings. » Dès qu’il sortit, il fut accueilli par sa meilleure amie, Sloane Rosebury, qui avait apparemment observé toute la scène. « Wooaaa, c’est chaud là-dedans, mais tu ne devrais pas t’attacher autant à un patient mon p’tit Maddy. » Dit-elle alors qu’elle serait un dossier dans ses bras, adossée à un mur. Maddox fut vexé, bien qu’il adore slo, et qu’il savait qu’elle avait raison. En fait, Sloane était sûrement la plus brillante des résidentes. Après tout, chez elle, on était chirurgien de père en fils, et elle n’avait pas échappé à la règle, et devait savoir faire des points de suture depuis l’âge de six ans. « Il ne s’est rien passé Slo, arrête de voir le mal partout. » Elle souria avec son air de madame je-sais-tout et répliqua d’un ton amusé : « Peut-être, mais tu n’as jamais autant perdu tes moyens que devant ce bel âtre, et je dois dire que tu as plutôt bon goût ! » Il partit, il ne voulait pas admettre qu’elle avait raison sur toute la ligne et qu’elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Quoi qu’il en soit, il avait d’autres chats à fouetter, et devait passer à autre chose. Amen Omen, will I see your face again Amen Omen, can I find the place within To live my life without you. Quelques jours après l’admission de Dwayne à la clinique de Little Rock, celui-ci avait été sauvé in-extremis, son état s’étant considérablement aggravé entre temps. Quoi qu’il en soit, Maddy fit une partie de l’opération, assisté de son titulaire. Tout c’était miraculeusement bien passé et ils n’eurent pas de complications à déplorer. Quand Maddox, en bon professionnel, vint s’assurer que la convalescence du jeune homme se passait bien, ce-dernier l’interpella : « Je peux vous offrir un verre pour m’avoir sauvé la vie ? » Le jeune médecin fut prit de cour et manqua de s’étrangler : « Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, et puis, c’est mon métier de sauver les gens, j’essaie juste de le faire comme il se doit. » Le patient esquissa un sourire enjoué avant d’insister : « Aller, personne ne le saura que vous buvez en dehors des heures de boulot ! » Blagua Dwayne. Maddox l’ignora un moment, faisant semblant de faire les vérifications postopératoires qui s’imposaient. Puis il s’arrêta, leva les yeux au ciel avant de résigner. « OK, j’accepte. Un verre, pas plus ! » A vrai dire, il n’y eut pas qu’un verre, et les deux jeunes tourtereaux finirent par se mettre en couple, alors que jusque-là, Maddox était plutôt de nature volage. A l’époque, il croyait avoir trouvé l’homme de sa vie. Ils avaient tenté de cacher leur liaison, mais certains n’étaient pas dupes comme Sloane qui le matin en le voyant ne pouvait s’empêcher de lâcher des : « Qu’est-ce qui te rend de si bonne humeur mon cher Warholls ? » ou encore des : « Tu crois que le chef apprécierai s’il l’apprenait ? » Maddox répliquait alors en essayant de l’envoyant bouler avec des : « Va voir ailleurs si j’y suis madame je-sais-tout. » Elle détestait qu’on l’appelle madame je-sais-tout, et il ne le savait que trop. Ils avaient toujours étaient comme des frères et sœurs, toujours à se chamailler, à se taquiner, et puis surtout, elle lisait dans la petite tête bien remplie de Warholls comme dans un livre ouvert. Maddox et Dwayne restèrent ensemble jusqu’à la fin, jusqu’à ce que la mort ne vienne prendre son bien-aimé sans qu’il n’a pu rien y faire, après près de trois ans de vie commune. 17 Mai 2008 - C’était un beau jour de printemps, mais Maddox reverra toujours cette journée comme la pire de toute sa vie. Quand il y pense encore aujourd’hui, il ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Ça le rend malade. C’était en début d’après-midi mais Maddox avait fait interner Dwayne depuis un petit bout de temps déjà, Sloane couvrant ses arrières auprès du chef, quand lui n’en avait plus la force. Elle avait le don pour se faire bien voir dans les moments cruciales. Seulement, Maddox savait que les organes se faisaient rares et que si Dwayne ne recevait pas une paire de poumons, il mourrait d’ici peu. Or, c’était le seul moyen qu’il s’en tire. Tout s’enchaîna ensuite très vite, les machines s’emballèrent, Sloane bipa Maddox qui arriva en urgence, courant dans l’hôpital à toute vitesse, ignorant les regards surpris des gens dans les couloirs immaculés. Il entra dans la chambre en trombe, suffoquant, le cœur comme près à sortir de sa poitrine. Il tenta de se calmer et s’adressa à Slo, inquiet : « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle évita la question et donna une réponse vague : « Ça va aller, je l’ai stabilisé. Fais-moi confiance. » Maddox n’aimait pas ça, Sloane cherchait à l’épargner, mais le décès de Dwayne ne lui ferait pas cette fleur. Il vérifia que tout allait bien, puis il fut contraint de retourner s’occuper de ses patients. Une heure plus tard, de nombreux médecins entouraient le lit de Dwayne. Maddox était planté là, désemparé. Le cœur de celui qu’il aimait venait de cesser de battre et une ligne continue se dessinait sur l’écran du moniteur. Tout d’abord, ils réussirent à le réanimer, et Maddy fendit la horde de docteurs pour s’approcher de Dwayne. Il était à peine conscient. Il lui attrapa la main et la serra comme jamais. Maddox n’en avait alors plus rien à foutre que les médecins qui se trouvaient derrière lui le regarde avec des yeux comme des soucoupes, mais alors vraiment rien. Dwayne lui murmura alors : « On dirait que notre histoire se termine comme elle avait commencée, ici. » Une larme roula sur la joue de Maddox. Il renifla doucement et dit : « Non, tu peux pas me faire ça. » « Je t’aime. » Malgré lui, Maddy fondit en larmes, et tout en sanglotant lui répondit : « Moi aussi je t’aime. » Il s'embrassèrent une dernière fois, mais celui-ci avait le goût des adieux. Dwayne ferma doucement les paupières. Sa cage thoracique se souleva trois fois, et son cœur s’arrêta à nouveau de battre. Maddox se mit alors à hurler : « Bon sang, qu’est-ce que vous attendez pour le ranimer ! BORDEL, RANIMEZ-LE ! » Tout se brouilla alors dans son esprit, il les vit choquer Dwayne à plusieurs reprises alors que Sloane l’avait pris dans ses bras, essayant de contenir la peine qui s’était transformée en rage. Puis, il entendit un très distinct : « Heure du décès : 15h36. » Il se dégagea des bras de son amie et commença un massage cardiaque. Delilah le prit par les épaules. « Viens, ça ne sert à rien Maddox. C’est fini. »
Dernière édition par Maddox Warholls le Mer 29 Aoû - 9:06, édité 18 fois |
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 16:21 | |
| It's the moment of truth it's the moment to lie It's the moment to live and the moment to die The moment to fight, the moment to fight, to fight, to fight, to fight. 23 Avril 2009 – Il faisait déjà nuit depuis un moment quand Maddox se décida à prendre le chemin de la maison où l’attendait sûrement son petit copain de l’époque, Caleb. Il était près de onze heures, et après s’être noyé dans son verre de whisky dans le pub du coin, il frappa à la porte du 3B de l’immeuble. Caleb vint lui ouvrir mais grimaça quand il sentit les relents d’alcool arriver jusqu’à lui. Il empestait et il n’aime guère cela. Il ne pouvait que le sermonner pour la énième fois : « Maddy, t’as encore bu en sortant du boulot. » Il le traîna jusqu’au canapé ou ils s’assirent tout les deux. Maddox poussa un soupire avant de dire : « C’était une connerie, une putain connerie. » Le petit ami de Maddox ne comprit pas de quoi il voulait parler, et ce dit qu’il était trop bourré et qu’il ne savait plus ce qu’il disait. Cependant, il demanda quand même : « Qu’est-ce qui est une connerie ? » La réponse ne se fit pas attendre et fit l’effet d’une bombe : « Nous, nous deux. » Il essaya de se rassurer en se disant qu’il n’était plus lui-même, que la boisson était la cause de ses paroles qui remettaient leur couple en question, même si au fond, il savait que ça n’avait pas été tout les jours tout rose. « Tu as bu, tu ne sais plus ce que tu dis. » Maddy le regarda droit dans les yeux. « Je suis pas bourré si c’est ce que tu penses. Je n’ai bu que deux ou … trois petits verres. » Caleb sentit les larmes lui monter aux yeux, mais il ne voulait pas paraître faible, mais ce que lui disait Maddox l’avait touché en plein cœur. « Arrête, tu ne sais plus ce que tu dis. » Une nouvelle fois, le chirurgien plongea son regard dans le sien et dit : « Si, je sais très bien ! Et le truc, c’est que je t’ai menti, j’ai jamais oublié Dwayne, et je crois bien que je pourrais jamais. » C’était sorti, tout d’un coup, mais il se sentait libéré, et ce même s’il savait qu’il allait blesser Caleb. Il avait cru qu’avec lui il pourrait surmonter sa mort, que son couple était plus fort que le fantôme de Dwayne qui le hantait. Il s’était trompé. Caleb était éperdument amoureux de Maddox et n’arrivait pas à réaliser ce qu’il venait de lui apprendre. « Je sais, je savais très bien que tu l’aimais encore quand nous nous sommes rencontrés. Mais, moi, c’est toi que j’aime. » Maddox, ça il le savait, le bel avocat l’avait aidé à surmonter les obstacles, s’était montré aimant et compréhensif, mais l’image de Dwayne sur son lit d’hôpital en salle d’opération était restée ancrée dans sa mémoire, et rien n’était venu à bout de ce qui torturait Maddox. Le jeune homme resta sans rien dire pendant un moment, laissant le silence s’installer. Maddox qui était avachi dans le sofa rouge se releva et mit la tête entre les mains. Puis, il se releva et lâcha : « Je me suis engagé dans l’armée. Je sais que t’étais contre, mais laisse moi partir. » Caleb était au sol, et il venait de l’achever à coup de mots. Ils avaient souvent parlé de l’éventualité que Maddy puisse servir dans l’armée en Afghanistan, mais l’avocat s’était toujours opposé à cette idée. Maddox pouvait parfois partir au quart de tour sans réfléchir, et prendre des décisions sans vraiment avoir pesé le pour et le contre. Cette fois, pour en avoir discuté à mainte reprise, le jeune homme savait que son choix n’était pas discutable et qu’il ne reviendrait pas en arrière, qu’il y avait mûrement réfléchi cette fois-ci. Quoi qu’il en soit, le sang de Caleb ne fit qu’un tour et son cœur se mit à battre la chamade. Il avait peur de le perdre mais se sentait impuissant. Comme Caleb restait muet, Maddox crut bon de rajouter pour briser ce silence glacial : « Dis quelque chose. Caleb ? » Caleb resta un moment sans pouvoir prononcer un mot puis rassembla ses dernières forces pour finalement dire : « C’est fini. C’est fini parce que je ne peux pas rester ici tout seul et aller au travail défendre ces gens alors que toi tu es à des milliers de kilomètres de là et que tu risques ta vie. » Ses paroles s’étaient enchaînées sans qu’il puisse prendre sa respiration. Maddox s’y attendait un peu, et il n’avait pas grand-chose à ajouter. Ils venaient de se détruire en une conversation. Ça faisait mal, très mal, même si Maddy faisait mine de ne pas être affecté. Il ajouta d’un ton froid : « Bien, je crois qu’on s’est tout dit. » Il se leva et partit dans la chambre rassembler ses affaires. Quelques minutes plus tard, il rendit les clefs à Caleb et s’en alla en claquant la porte derrière lui. Nevermind, I’ll find someone like you. I wish nothing but the best for you too. Don’t forget me, I beg, I remember you said : Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead. 11 Février 2012 - « Bonsoir June. » Maddox salua la jeune interne de son service, s’apprêtant à quitter l'hôpital. La jolie blondinette leva ses yeux brillants d'admiration dans la direction de Maddy, et faillit en laisser tomber son calepin. Le visage illuminée, toute contente que le grand chirurgien en neurologie lui ai adressé la parole, sourire aux lèvres, elle répondit à l'intention du bel âtre en blouse blanche en balbutiant : « Bonne soirée monsieur Warholls ! » Voilà l'effet que produisait le neurochirurgien sur la gente féminine, et ce bien malgré lui, surtout sur les minettes de l'internat. Cependant, si toutes les filles, ou presque, sont à ses pieds, il n'est pas le moins du monde intéressé. En effet, Maddox avait toujours eu un fort penchant pour les personnes du même sexe que lui, mais cela ne l'empêchait pas d’essayer de faire croire le contraire de temps à autre. Mister Warholls prenait aussi un malin plaisir à faire tourner ces demoiselles en bourrique. C'est peut-être méchant, mais il aime leur donner de l'espoir, pour ce qu'elles n'auront jamais. Enfin, elles peuvent toujours essayer si ça leur chante, mais le résultat risque de se révéler bien décevant. Un vrai bourreau des cœurs, féminins du moins. Quoiqu'il en soit, ce soir-là, comme presque toutes les semaines depuis près de neuf ans, Bérald de son second prénom rejoignit d'un pas pressé son casier. Maddox arriva devant la porte du vestiaire, ce qui le tira de ses pensées, il était épuisé, et comme bien souvent, il n'avait presque pas vu le jour de la journée, cloîtré en salle d'opération. Il tira sa montre de la poche de sa blouse et regarda l'heure, comme pour s'assurer qu'en sortant il ferait bien nuit noire. Dix heures dix. Il soupira tout en pénétrant dans la pièce, pressé de rejoindre son confortable loft. Mais c'était sans compter sur lui. Lui, Jaxhuem Cavanaugh, celui qui avait fait battre son cœur il y a de ça des mois. D'ailleurs, il lui faisait toujours le même effet, son cœur se mettant à tambouriner dans sa poitrine. Depuis la mort de Dwayne et sa rupture avec Caleb, il n’avait eu que des relations amoureuses chaotiques … jusqu’à Jax. Cela faisait presque huit mois que Jax était le petit-ami secret de Maddox, et par conséquent, Monsieur Warholls connaissait l'emploi du temps de l'ambulancier par cœur, c'est donc tout naturellement qu'il lui demanda alors que Jaxhuem affichait son plus beau sourire : « Tu finis bien tard ta journée dis moi ! » Jax embrassa Maddox, du genre tais-toi et embrasse moi plutôt, avant de répondre tout simplement : « J'ai été retardé, une urgence de dernière minute. » Il marqua une pause avant de reprendre : « Je peux passer chez toi ce soir ? » Là, Maddy s'emporta : « Je suis pas ton jouet Jax ! Et puis, je suis mort de fatigue, donc c'est non. » En fait, ce que Maddox ne supportait plus, c'était de vivre caché, mais ils ne pouvaient pas faire autrement, Jaxhuem étant marié et père d'une petite fille. Jaxhuem ne savait pas quoi dire et resta muet, c'était la première fois qu'il lui refusait une soirée en sa compagnie. Maddox avait pourtant besoin de lui dire ce qu'il avait sur le cœur, et alors que Jax allait refermer son casier et s'en aller, il l'en empêcha et déclara : « C'est moi ou elle Jax, je ne supporte plus ce secret, c'est trop dur de faire semblant. Alors dis lui la vérité, quitte-la ou c'est terminé entre nous deux. » Ça y est, il l'avait dis, c'était sorti, et il se sentait soulagé, il fallait que ça sorte. Jaxhuem paraissait médusé, il ouvrit la bouche comme pour parler, mais aucun son n'en sorti. Après un moment à se regarder sans un bruit, Jax eut quand même le courage de répondre : « Je ne peux pas choisir, j'ai une fille, Maddox, je ne peux pas les abandonner. » Tout en retirant sa blouse et en enfilant son manteau, le chirurgien lança : « Et bien c'est fini alors. » Sur ce, il ne prit pas la peine de dire au revoir à Jaxhuem, ce soir-là, il avait enfin vidé son sac. A la sortie de l'hôpital, il fut happé par le froid et s'engouffra dans sa voiture afin d'échapper à ce vent glacial. Sur tout la route qui le ramenait chez lui, il ne cessa de penser à Jaxhuem, au fait que cette nuit-là, il l'avait perdu. Il avait beau essayé de se persuader que ce n'était pas la fin du monde, qu'il trouverait quelqu'un d'aussi bien que lui, cela ne suffisait pas à lui remonter le moral. Si avant il ne croyait pas au prince charmant, à l'amour avec un grand A, depuis qu'il avait rencontré Jax, sa vision était tout autre. Il avait peut-être perdu l'amour de sa vie. Les jours passèrent et pour oublier Maddox passa son temps à bosser, ou à enchaîner les conquêtes comme il en avait eu l'habitude avant de tomber sur Jaxhuem. Le problème, c'est qu'il n'arrive pas à l'effacer de sa mémoire, et fera tout pour le rendre jaloux.
Dernière édition par Maddox Warholls le Mar 28 Aoû - 18:58, édité 16 fois |
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Lane Hannigan
.RUNNING UP THAT HILL. « He answers that when the sun has set, no candle can replace it.» Pseudo : CISCOKID. Avatar : PAUL WESLEY Crédit : AURELIE & TUMBLR
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 16:31 | |
| Merci à toi d'avoir créer le forum surtout, il est vraiment magnifique ! Déjà le contexte était génial, mais quand j'ai vu le design ... Enfin bref, t'inquiètes je n'hésiterais pas ! |
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Kal Leskinen
Pseudo : soft parade. Avatar : miles garber.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 16:58 | |
| Le personnage promet d'être vraiment intéressant, rien qu'avec le bout de l’histoire, ça donne envie d'en savoir plus. Bienvenue ici, oh et le choix d'avatar: parfait. |
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 17:01 | |
| Merci, en fait c'est la première fois que j'ai autant d'idées pour un personnage, j'avoue x). Et puis j'crois qu'il faut que j'arrête de regarder Grey's Anatomy ... |
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Everleigh Kovaleski
PURSUIT OF HAPPINESS yeah i know it's hard to remember, the people we used to be, it's even harden to picture, that you're not here next to me. you ut's too late to make it, but is it too late to try ? and in you time that you wasted, all of our bridges burned down. Pseudo : AMNËSIA (émilie) Avatar : dianna (perfect) agron. Crédit : shattered.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 17:19 | |
| Grey's Anatomy, c'est la vie . Bref, après cette interruption très utile, je m'en vais moi |
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Drake Grim
Pseudo : Nancy Babich Avatar : MGG (DC GARY) Crédit : RUTLEDGE ASYLUM.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 18:04 | |
| J'aime j'aime j'aime, on se marrie hein, c'est promis ? |
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ∞ born to die. Lun 27 Aoû - 18:26 | |
| EVERLEIGHT : Ouais, c'est ça, exactement, Grey's Anatomy c'est la vie. DRAKE : Avec grand plaisir mon beau ! |
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Lane Hannigan
.RUNNING UP THAT HILL. « He answers that when the sun has set, no candle can replace it.» Pseudo : CISCOKID. Avatar : PAUL WESLEY Crédit : AURELIE & TUMBLR
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| Sujet: Re: ∞ born to die. | |
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