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 What dreams may come (Isaac)

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Lane Hannigan

Lane Hannigan

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.RUNNING UP THAT HILL.
« He answers that when the sun has set, no candle can replace it.»

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MessageSujet: What dreams may come (Isaac)   What dreams may come (Isaac) EmptyMar 28 Aoû - 18:59


What dreams may come (Isaac) Tumblr_m9ha84riMc1regcxco1_250 What dreams may come (Isaac) Tumblr_m9ha84riMc1regcxco2_250



Je tapote le clavier de mon ordinateur du coin de mon stylo, les yeux fixés sur l'écran, essayant de trouver ce qui pouvait bien clocher dans cette suite de nombre affichés en colonnes. Cascade de nombres en tout genre, petits caractères noirs sur fonds blancs, associés à des noms de responsables, de titulaires, d'une entreprise. Calcul des fonds, dispatchés en plusieurs groupes, pour trouver le maillon faible, la faille dans leur beau récapitulatif. C'est à s'en donner mal au crâne, à s'en taper la tête sur les murs tant les tempes sont douloureuses après avoir passé et repassé cette fiche de dépense quasi parfaite. Un certain Y détournait des fonds à la petite entreprise X, pas des sommes énormes, par ci par là, pour éviter tout soupçon. Seulement, l'employeur avait tapé à notre porte, notre cabinet, et l'affaire m'était retombée sur les bras. Pro bono, le genre de cas qui ne ferait pas de nous l'employé modèle, le héros du quinzième étage. Je soupire légèrement, griffonne quelques mots sur mon bloc note et finit par plisser les yeux. La main libre posée sur une de mes tempes, à la masser légèrement, je ne capte plus. Impossible de bosser, c'est l'overdose. Il me faut ma pause, après ces quelques heures le cul posé sur un siège, à faire la même tâche, encore et encore. Soupir. Note pour moi même : ne pas se coucher vers les quatre heures du matin quand on embauche à huit heures. Courage Lane, décolle toi d'ici, ne regarde personne, tourne à gauche jusqu'à la salle réservée aux employés. Un café, une clope, et l'aventure reprendrait de plus belle avec cette cascade de chiffres. J'aurais du taper dans le pénale, aller résoudre les cas de meurtres en tout genre, qui ne manquaient pas à Little Rock avec ses dizaines et dizaines de dealers. L'avocat d'affaire ne pouvait pas se targuer des affaires les plus palpitantes. Mais du plus gros compte en banque cependant.

Enfin sorti de ce bureau – boîte en carton réservée aux simples avoués, avocats en devenir, je traverse le couloir de l'étage pour finalement pousser la porte de la salle de détente. Personne, personne sauf Isaac, bien évidement. Sans un regard pour lui, l'humeur n'étant pas franchement aux sarcasmes. J'ai l'impression que le cortex est parasité, et que le moindre son que je pourrai balancer se résumera à un des taux, une valeur boursière ou autre. Le monde boursier devrait s'effondrer, ça remplirait mes poches. Je tourne le dos à Isaac, attrapant la cafetière pour me verser une tasse de liquide noirâtre, rajoutant un sucre avant de plonger mes lèvres dedans. Dieu bénisse le café. Quand enfin, je me détourne légèrement pour jeter un léger coup d'oeil à Isaac – qui semble n'en avoir strictement rien à faire de ma présence -, John, avocat gras comme un phoque, une bonne vingtaine d'années d'expérience, réputation digne du nouveau führer des locaux débarque en claquant la porte. « Vous, les lavettes, vous tombez bien. » Un dossier tombe, claque sur la table réservée à la pause. Sourire légèrement crispé, j'approche, sentant le pire arriver. « J'ai besoin d'un rapport complet sur l'affaire Templeton, pour demain. » Un petit dossier comme ça, on devrait le faire en quelques heures, et je peux m'en charger seul, pas besoin d'aide. J'avance la main, comme pour attraper cette pochette mais le rire de John me coupe dans mon élan. « Non, ça c'est mon dossier, les votre vous attendent dans la salle d'archives. » Il recule de quelques pas, avec cet air d'imbécile heureux, celui qui vient de piéger les deux connards assis dans la salle des employés plutôt que derrière leurs bureaux. Qui dit salle d'archive, dit travail pour toute une nuit, des monticules de paperasse à passer minutieusement en revue. Merde. « Demain. » répète t il en nous désignant du doigt avant de s'éclipser. Nouveau soupir, je tire une chaise pour m'asseoir à la même table qu'Isaac, lui lançant une œillade comme si c'était sa faute. Sa faute d'être là, sa faute d'être dans la même entreprise que la mienne, sa faute de s'être fait piéger par John et de nous voir passer la fin d'après midi ensemble dans la salle des archives, voire la nuit jusqu'au petit matin à triller des papiers. Ensemble, toujours, éternellement ensemble. L'un n'allait plus sans l'autre, comme un mauvais double, un putain de mauvais double qui vous colle à la peau mais dont vous ne vous passez plus. Merde, arrête de penser Lane, arrête de penser à ça. Moins tu le regarderas, mieux tu t'en porteras. « Tu n'as pas intérêt à me retarder Fitzpatrick. »
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Isaac A. Fitzpatrick

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Stay, stay.
We say goodbye in the pouring rain and I break down as you walk away. Stay, stay. 'Cause all my life I felt this way but I could never find the words to say stay, stay.

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MessageSujet: Re: What dreams may come (Isaac)   What dreams may come (Isaac) EmptyMar 28 Aoû - 19:38

Les jambes croisées pour supporter le poids de mon super téléphone de trois tonnes sur les genoux, je regarde une dernière fois mes notifications sur Facebook. Encore une fois, ma meilleure amie s'amuse à me marquer sur des photos immondes qui me font passer pour un alcoolique dégénéré. Elle adore me mettre dans des situations foireuses alors qu'elle sait pertinemment que ce n'est pas tellement bon pour ma carrière. M'enfin bon, ça l'amuse et j'ai jamais le dernier mot avec elle. Dès que je me démarque, elle recommence inlassablement jusqu'à ce que j'arrête et que je déclare forfait. La clope que je tiens entre mes lèvres se consume alors que l'air se fait de plus en plus toxique. Satanée de ventilation qui fonctionne n'importe comment. Après quelques vrombissements laborieux, la voilà qui démarre et qui aspire la fumée de ma cigarette. Je tire quelques lattes, posant mes yeux sur la porte qui vient tout juste de s'ouvrir. Lane entre alors, brisant le silence de la pièce. Je pousse un soupir, détournant mes yeux de cette vision apocalyptique. Si tout se passe bien, il est censé m'éviter et faire comme si je n'existais pas. Gagné. Le voilà qui se sert un café, sans avoir la politesse de m'en proposer un. J'aime pas le café mais juste pour la forme, ça aurait été plutôt sympathique. Avant même que je puisse ouvrir la bouche pour lui envoyer une réplique de ma cuvée personnelle, un collègue entre. D'ailleurs, je sais même pas comment ce gros tas arrive encore à passer les portes tant son corps ressemble à celui d'un semi-tonne. Ce type est juste dégueulasse, avec ses cheveux huileux et son haleine de chacal. Vingt ans qu'il est là, à martyriser tout le monde à ce que j'ai pu comprendre. Sa réputation n'est plus à refaire. Sa voix s'élève alors, mélange de Pokémon et de Maître Sith de mes-deux. Une voix criarde qui me donne envie de le frapper avec la chaise sur laquelle je suis assis. « Salut, moi aussi je suis content de te voir John. Je vais bien merci. » Il ne m'écoute même pas, continuant sur sa lancée comme un boulet de canon lancé à plus de cent kilomètres par heure. « Un rapport ? Tu veux un rapport avec nous deux ? Je pensais que tu étais marié. » Alors que mister perfection rapproche sa main de John pour lui attraper le dossier, celui-ci lui colle un gros vent en éclatant de rire. Le mien accompagne le sien juste avant de se perdre dans les tréfonds de mon âme. Bordel. Bosser avec Lane ? Sérieusement ? Les paillettes tombent du ciel, les cris fusent et les applaudissements résonnent dans la pièce de repos. Félicitations, vous venez de gagner une nuit de folie avec votre meilleur ami. « Objection votre horreur. J'ai pas envie de perdre ma soirée ici avec lui. » Il dégage mon objection d'un geste de la main avant de quitter la pièce sans oublier de nous rappeler la date fatidique du lendemain.

Dès que la porte se referme, un doigt d'honneur fuse dans les airs alors que je range tranquillement mon téléphone dans ma poche. Je m'empare d'une autre clope, l'allumant en lançant un petit coup d'oeil à Lane qui m'indique de suite d'éviter de le retarder. Avec lui de toute manière, j'ai rien le droit de faire. Il n'arrête pas de tout vouloir contrôler. « Isaac. Compte pas sur moi pour t’appeler Hannigan, ton prénom est déjà moins ridicule. » Quand je suis avec lui, j'ai cette envie irrépressible de le tailler en pièce et de lui montrer que je suis meilleur que lui, quoiqu'il fasse. C'est gamin, immature et compagnie mais c'est la vie. Je vrille mes yeux dans les siens, cherchant une ouverture de sa part. Passer la nuit avec lui, c'est déjà assez chiant, inutile d'accumuler les merdes et la mauvaise entente. « Si quelqu'un doit retarder l'autre, c'est bien toi. Et puis je te signale que j'ai une vie. Ce soir je suis censé voir un mec. Au lieu de baiser avec je vais lire des putains de dossiers avec toi. Alors excuse-moi, mais c'est pas dans mon intérêt de retarder les choses. » Je termine ma clope, l'écrasant nerveusement dans le cendrier. Je suis pas en colère, mais il faut avouer que son ton condescendant a le don de m'énerver au plus haut point. Je me lève alors, m'installant devant le miroir de la salle de repos dans l'optique de réarranger les mèches de cheveux qui me tombent sur le front. « Dépêche-toi à boire ton café, plus vite on commencera plus vite ce sera terminé. »
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Lane Hannigan

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MessageSujet: Re: What dreams may come (Isaac)   What dreams may come (Isaac) EmptyMer 29 Aoû - 18:29


Après un an passé au sein d'une même entreprise, on prend vite ses marques, on apprend qui ne pas emmerder, de qui on peut tirer avantage, les personnes à ne surtout pas défier et celles dont les pieds sont plats à force de les piétiner. Mon statut ici n'était pas encore très élevé, vu que j'avais terminé mes études il y a de ça un an, et ainsi, le boulot pleuvait, les petites tâches que personne n'aime réellement faire se trouvaient en monticules sur les bureaux des avoués, obligés de trimer pendant des heures et des heures pour tout rendre à temps. Parfois, je m'imaginais à la place de John, cette enflure en costume Armani, aux sourires condescendants et dents blanchies par le dentiste le plus hors de prix de la ville. Porc gras, mais porc riche, porc avec un titre assez élevé pour pouvoir nous refiler toutes ces petits cas de merde. Un jour je serai lui, mais sûrement pire. C'est une sorte d'évidence. Non, je ne serai pas le pauvre petit employé qui, enfin arrivé au sommet, se montre cool et laxiste avec tout son staff, parce que lui aussi est passé par là, et sait à quel point la vie de larbin peut être cruelle, difficile, et blabla. Non, je serai pire enculé que John. Le dernier étage du cabinet d'avocat, quand notre nom trône fièrement sur la porte en lettres d'or est une sorte de Mecque pour le narcissique de base. On t'offre le pouvoir de te venger sur un plateau, serti d'un chèque aux montants hallucinants. C'est ma croisade, me trouver en haut de l'échelle. Et surpasser Isaac une fois pour toute.

En parlant du loup, ses airs m'énervent au plus haut point. Rire en même temps que John, balancer ses petites remarques pour se faire remarquer … on se croirait éternellement au lycée. John parti, chaise tirée pour que je puisse prendre place, je passer une main dans mes cheveux pour les ébouriffer quelques peu, posant enfin mon regard sur le brun qui prend la parole après ma remarque. « Isaac. Compte pas sur moi pour t’appeler Hannigan, ton prénom est déjà moins ridicule. » Je lui réponds par un sourire en coin, moqueur et condescendant, comme à mon habitude face à lui. « ça marche Fitzpatrick. » Il m'énerve. Rien de mieux pour gâcher une de mes journées : voir Isaac au bureau, avec ses airs de grand monsieur sûr de lui, cette aisance qu'il a de s'adresser aux gens. Isaac, pour beaucoup de gens, que ce soit au lycée, à l'université ou maintenant au boulot, est une sorte de lampadaire qui attire toutes les mouches idiotes autour de sa lumière, et de mon côté, je suis le connard de lampadaire qui trône à un mètre de lui, et essaye d'attirer autant de mouche. Brillant de la même intensité, mais en éternelle compétition. Et pourtant, il y avait quelque chose chez lui que je n'arrivais pas à saisir, pas à décrire. S'il m'emmerdait le jour au boulot, sans même me parler, il me pourrissait également mes soirées. Esprit parasité par son image quasi constante, je ne faisais presque que penser à lui, renforçant cette boule au ventre. « Si quelqu'un doit retarder l'autre, c'est bien toi. Et puis je te signale que j'ai une vie. Ce soir je suis censé voir un mec. Au lieu de baiser avec je vais lire des putains de dossiers avec toi. Alors excuse-moi, mais c'est pas dans mon intérêt de retarder les choses. » Je plisse les lèvres, hochant légèrement du chef, faux sentiment d'admiration. « Ta conquête du mois tu devrais être fier Fitzy. C'est vrai, ça serait bête que tu loupes ça. Quitte le bureau plus tôt et laisse moi la joie d'annoncer à John que t'as préféré passer la nuit avec une pédale désespérée de Liberty Avenue, que devant ses dossiers. » Il écrase sa clope, je détourne les yeux avec un sourire aigre dessiné sur mes lèvres. Toujours le même combat, on est de nouveau les lycéens d'antan. Passer une nuit à bosser ensemble me paraissait donc complétement impossible. Isaac se lève, mes yeux suivent quelques secondes son mouvement. « Dépêche-toi à boire ton café, plus vite on commencera plus vite ce sera terminé. » Je trempe les lèvres dans la tasse, en avalant une petite gorgée avant de la reposer sur la table, croisant une jambe sur l'autre de façon décontractée. « Allons, si t'en vaux vraiment le coup, ton prince charmant t'attendra sagement à la maison. Et par pitié, il n'y a rien de moins beauf que de se repeigner devant le miroir de la salle à cafés.» La vérité ? La vision d'Isaac était toujours des plus agréables, quoi qu'il fasse.
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Isaac A. Fitzpatrick

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MessageSujet: Re: What dreams may come (Isaac)   What dreams may come (Isaac) EmptyMer 29 Aoû - 22:52

Lane est con. Soit il est totalement con, soit il fait exprès de pas me comprendre. Je lui demande de m’appeler Isaac -le prénom que je porte depuis que je suis né et que j'aime assez soit dit en passant- et lui il s'obstine à user de mon nom de famille qui est de suite moins classe. Comme si ça lui permettait de mettre une distance entre lui et moi. Y'a une distance entre nous deux, c'est clair, mais faut faire avec et avancer maintenant. On est plus des gosses, on est assez matures pour s'expliquer les choses. Alors pourquoi je continue de me moquer de lui ? Je sais pas. Parce que ça passe le temps et parce que j'ai ce besoin de lui faire remarquer qu'il n'est pas parfait. « Tu sais que t'es relou ? Isaac. Cinq lettres seulement, c'est encore trop pour ton petit cerveau atrophié d'adolescente prépubaire avide de films pourris ?. » Et voilà que les mauvaises réflexions débarquent dans la salle de repos. Il n'a pas fallu plus de deux minutes pour que la guerre soit déclarée. J'en suis responsable dans le fond, mais j'ai envie de tout lui mettre sur le dos. On est deux dans la merde, si je foire il se plante. Amusant de voir que mon attitude va influencer son boulot au sein de l'entreprise. Suis-je assez bête et cruel pour le plomber et montrer aux supérieurs que c'est un gros nul ? Sans doute pas. Je risque aussi ma place à trop déconner. Mais le voilà qui m’enchaîne et là, j'ai juste envie de le plaquer contre le mur pour lui expliquer le fond de ma pensée. Curieusement, plus que n'importe qui, ses paroles me touchent. J'ai l'impression de me prendre un trente-trois tonnes dans la gueule quand il me débine des remarques acerbes. « Ma conquête du mois risque d'être plus bandante que ton annuelle. Enfin, rassure moi, t'es pas puceau, hein ?. » J'éclate de rire avant de hausser les épaules, signe que je m'en fous totalement d'affronter John pour lui dire que moi et Lane, c'est pas trop un bon plan. « Et à la place, je vais trier des dossiers avec une autre pédale. L'un dans l'autre... je parle de mes choix, pas de toi et moi empilés comme des légos. J'ai ma fierté et un minimum de gout, quand même. » Quel affreux menteur je suis. Bien sur qu'il est mignon et que je cracherai pas sur lui. En lui, sans doute. N'empêche que je peux pas lui montrer que je le trouve attirant, son égo ne pourrait plus tenir dans sa petite tête de fouine.

Je continue de me coiffer sans faire attention à lui, tout du moins, en essayant de ne pas faire attention à lui. C'est fou mais j'attends qu'une chose, qu'il me balance une autre vacherie pour l'achever, encore et toujours. J'ai envie d'avoir le dernier mot et j'ai envie de le voir ramper devant moi. Après tout, c'est sa place d'être à genoux. Et voilà qu'il me nargue en buvant son café aussi rapidement qu'un tracteur dévale une colline. Je soupire de frustration avant de me diriger d'un pas rapide vers lui, arrachant sa tasse avant de la vider dans le lavabo. Je la repose ensuite juste devant lui, souriant comme un con. Mes lèvres effleurent ses oreilles alors que je chuchote quelques mots. « Arrête, je suis sur que tu trouves ça sexy ma coupe de cheveux. » Mon souffle se perd dans son cou alors que je me relève et que je marche à pas lent vers la porte. Je réajuste mon costard bon marché, jetant un regard derrière moi. « Toi et moi seul dans une salle mal éclairée, ça va être génial. Je vois pas comment tu peux louper ça, Lane. » Je sors alors de la pièce, les mains dans les poches, cherchant des yeux un panneau qui pourrait m'indiquer où se trouve cette salope de salle aux archives. Moi et le sens de l'orientation, ça fait deux.
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MessageSujet: Re: What dreams may come (Isaac)   What dreams may come (Isaac) EmptyMer 5 Sep - 18:36


Je ne me souviens plus réellement à quel moment et pourquoi cette compétition s'était installée entre nous deux. Cela remontait maintenant à des années, et faisait marrer mes vieux potes, toujours à me demander, quand ils me voyaient si Isaac était dans les parages, si l'on avait fini par se marier, ou autre connerie du même genre. Une chose était certaine cependant, on continuait à cultiver cette sorte de haine réciproque pour cette sorte de double parfait. Je me demandais souvent si un jour, la tension en viendrait à s'apaiser, si on finirait pas installer une sorte de paix relative pour calmer les esprits, ou si on continuerait à se planter des couteaux dans le dos jusqu'à la fin de nos jours. Impossible cependant d'arrêter le premier. « Tu sais que t'es relou ? Isaac. Cinq lettres seulement, c'est encore trop pour ton petit cerveau atrophié d'adolescente prépubaire avide de films pourris ? » Je mordille ma lèvre inférieure, jetant un coup d'oeil à Isaac. « J'pense que ça va rentrer Fitzpatrick. » Les hostilités commencent à éclater, ce soir va ressembler à un grand ring à l'échelle de la salle des archives, à se lancer des piques de tous les côtés comme peuvent pleuvoir les coups en pleine mâchoire. Isaac a de la répartie, c'est certain, et est sûrement une des rares personnes à me tenir tête. Il a le don pour trouver les mots qui vont me piquer au vif, les remarques qui vont me rester en tête pendant quelques heures, à les ruminer en silence avant de lui en balancer quelques unes. Couches par couches, c'est un vrai combat qu'on se lance. Éternel face à face. « Ma conquête du mois risque d'être plus bandante que ton annuelle. Enfin, rassure moi, t'es pas puceau, hein ? » Je me place un peu mieux sur ma chaise, croisant une jambe par dessus l'autre, un large sourire sur les lèvres. Il y a un côté aussi amusant qu'énervant dans tout ça. Isaac est comme l'insaisissable. « Tu demanderas à ta copine, si je le suis. » Isaac éclate de rire, je continue à mordiller ma lèvre inférieure. « Et à la place, je vais trier des dossiers avec une autre pédale. L'un dans l'autre... je parle de mes choix, pas de toi et moi empilés comme des légos. J'ai ma fierté et un minimum de gout, quand même. » Un bref instant, je me dis que ça ne serait pas si désagréable. Ne pense pas à ça Lane, à tout sauf à ça mon petit. « Tes fantasmes dépassent tes paroles Fitz, pas la peine de te rattraper ensuite. »

Je détaille l'instant capillaire d'Isaac, seule chose à étudier dans l'instant, dans cette salle de pause dans laquelle on semblait stagner. Il s'approche, rapide, attrape la tasse, la vide. Putain d'enfoiré. Avec son éternelle gueule de vainqueur, il repose la tasse vide sur la table, dans un clac qui me fait tiquer. « Arrête, je suis sur que tu trouves ça sexy ma coupe de cheveux. » J'attends quelques secondes, me redresse en le fixant avec un sourire en coin. « Elle aurait fait fureur dans les années soixante oui. » Au moins. Tu parles. Je lui emboite le pas, passe devant lui, une main dans la poche de mon pantalon. « Toi et moi seul dans une salle mal éclairée, ça va être génial. Je vois pas comment tu peux louper ça, Lane. » Je me tourne légèrement vers lui, en continuant d'un bon pas vers la salle des archives. « C'est toi qui essayait de me faire faux bond princesse. » Pour avoir squatté de bonnes heures la dite salle, je ne connaissais que trop bien le trajet. Isaac devrait s'habituer à errer dans cette direction, les avocats étant trop heureux de nous envoyer bûcher. En cinq minutes, nous y sommes, et je pousse la porte d'une main, fais un signe à Isaac pour le laisser passer. « Notre nid d'amour pour la soirée. J'espère te rendre heureuse ici. » Un sourire moqueur sur les lèvres, j'allume la lumière de la salle. Quatre murs blancs, une pauvre table, deux chaises, et des cartons remplis de dossiers.
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