Jamie a un caractère bien trempé, elle ouvre sa gueule en toutes circonstances ϟ Elle n'a honte de rien, et surtout pas d'elle ϟ Elle se déclare bisexuelle, mais en réalité, elle serait plutôt lesbienne. Elle aime juste se taper des mecs de temps en temps ϟ Elle n'est jamais tombée amoureuse, mais elle a brisé plusieurs cœurs ϟ Elle ne supporte pas les machos ϟ Elle est presque en permanence connectée sur Twitter, c'est un peu sa troisième maison, sa deuxième étant celle de son frère ϟ Elle adore donner des surnoms complètement débiles et lourds à ses proches ϟ Elle est accro au café, mais ne peux pas en boire sans rajouter deux mille sucres à l'intérieur de sa tasse ϟ Elle est passionnée par ses études, l'art et elle, ça a toujours été une grande histoire d'amour ϟ Elle a passé une année de lycée en France, et a décidé depuis ce jour qu'elle adorait leur cuisine, ce qui ne l'empêche pas de se nourrir presque exclusivement de milk shake ϟ Elle a un humour pourri, et raffole des blagues lourdes et des jeux de mots pas drôles ϟ Une fois, pour un pari, elle a bu une bouteille de vinaigre cul sec. Elle a fini à l’hôpital ϟ Elle est légèrement nymphomane sur les bords, mais ne l'avouera jamais, elle préfère se persuader que ce sont les autres qui ont besoin d'elle ϟ Elle n'a jamais fait l'amour, elle baise ϟ Elle adore le rock, ses groupes fétiches sont les stones, U2, muse, radioheadvet the cures ϟ C'est quelqu'un de très vulgaire, elle ne peux pas aligner trois mots sans sortir un truc bien dégueulasse et totalement déplacé ϟ Elle passe régulièrement sous le bureau du doyen de son université, ce qui lui permet de garder sa bourse. Elle refuse de laisser ses parents lui payer ses études ϟ Elle ne fume que des Camels ϟ Elle adore manger des redvines pour se concentrer ϟ Toutes les machines électroniques se cassent à son contact, c'est pourquoi elle laisse son frère préparer le café le matin, elle sait très bien que si la cafetière tombait en rade, ils péteraient tous les deux une durite ϟ Elle joue régulièrement aux sims, d'ailleurs, une fois, elle en a crée un qui s’appelait Lane et l'a noyé dans une piscine pour se foutre de la gueule son son frère.

« Tu sais que c'est mal de ne pas vouloir accompagner sa petite sœur chérie pour la protéger lorsqu'elle va en boite de nuit ? » Je lui lançais ça au visage, tout en affichant un petit sourire ironique devant mon frère. « Jamie, je bosse demain. Et toi, tu veux me trainer dans une boite lesbienne ? » « C'est quoi le problème ? T'aimes pas les brouteuses de gazon ? Où alors t'as peur de ne pas pouvoir rentrer... Une perruque et un peu de mascara, et ils n'y verront que du feu, fais moi confiance. »
Finalement, j'avais réussi à l'y trainer, dans cette boite gouine. Et étant une habituée, je n'avais même pas eu à le déguiser en drag queen pour le faire entrer. Ce qui est assez dommage, étant donné que ça m'aurait vraiment amusé de le faire. Et puis, avouons le, Lane doit vraiment être tordant avec de faux seins. Il me fait la gueule depuis, mais je sais qu'il s'est bien amusé. Pour preuve, la gueule de bois qu'il avait le lendemain. En plus, il prétend ne pas se souvenir d'avoir dansé sur une des barres de pol dance. Mais je m'en fous, j'ai toujours la vidéo dans mon téléphone portable. Un moyen comme un autre de le faire chanter.

« T'es vraiment une pétasse, tu le sais, ça ? » « Oh, allez Tracy, le prends pas comme ça, c'était rien de plus qu'un coup d'un soir... » « Moi, c'est Tess, tu ne t'en souviens même pas ? » « Mais si, je m'en souviens. C'était un test pour voir si toi tu t'en souvenais. » « Ma parole, ne me dis pas qu'en plus, t'es complètement raide ? » « Mais non, je suis juste un peu fatiguée. On en reparlera demain... » « On en reparlera pas. Tu peux aller te faire mettre, j'en ai plus rien à carrer de ta gueule. » « Tu vas me regretter. »
Bon, d'accord, j'étais peut-être un peu faite. Annoncer à sa copine qu'on l'a trompé après avoir ingurgité une demie bouteille de Tequilla n'est peut-être pas la meilleure idée que l'on puisse avoir. Mais bon, c'est pas comme si je tenais à elle. Toutes celles qui ont pensé qu'elles étaient mes copines étaient plus comme des plans culs réguliers pour moi. Mais bon, le pire, c'est qu'elle m'a vraiment regretté. Alors que moi, deux jours après, je n'y pensais plus. Le truc, c'est qu'elle était vraiment bonne au pieu, alors quand elle a proposé qu'on se revoit -en toute amitié, la bonne blague-, et bah moi, j'ai pas pu dire non. Et c'est comme ça qu'elle est devenue mon plan cul régulier qui ait le plus duré. D'ailleurs, on se voit toujours au moins deux fois par semaine. Je n'arrive pas à faire une croix sur ses cheveux blonds, sa bouille de gamine, où encore ses yeux bleu gris. Non, c'est pas de l'amour. C'est juste du cul et de la chimie.


« T'es au courant que ça devrait pas être légal, le jupes aussi courtes ? » « Et toi t'es au courant que ça devrait pas être légal d'être aussi con ? » « Mais je sais que tu m'aimes. »
Kleyn et moi, c'est une grande histoire d'amour. On s'est rencontrés au collège, alors qu'il venait juste d'arriver d'Hawaï. Le courant est tout de suite bien passé entre nous, et, je l'avoue, on a couché plusieurs fois ensemble. Puis, il s'est rendu compte qu'il était attiré par quelqu'un d'autre, et notre mini liaison a pris fin, même si j'aurais pas été contre un peu de récidive. Même si on ne couchait plus ensemble, on continuait à se voir, comme de bons potes, et finalement, c'est devenu mon meilleur ami. Genre, le seul mec avec qui je peux parler de mes histoires de cul en détail, le seul mec également qui a accepté de me culbuter plus d'une fois parce que j'étais en manque, souvent dans son bureau d'ailleurs. Parce que ouais, Kleyn, c'est un genre de rédacteur en chef dans un magasine, et c'est bien pratique quand je suis en rade de thunes. Mais y'a jamais eu de sentiments entre nous, seulement une putain d'amitié fusionnelle. Je l'aime pire que tout, et je le fais souvent regretter d'être né, et la réciproque est vraie également. Kleyn, c'est un peu mon moi masculin, en pire, je ne pensais pas que ça pouvait exister jusqu'à ce qu'il vienne foutre son nez dans ma petite vie. Mais bon, malgré tout, je l'aime à en crever, et je pourrais faire n'importe quoi pour lui. S'il me le demandait, j'irais enterrer un cadavre a trois heures du matin dans une bourgade au Texas. Juré, craché !