Everleigh Kovaleski
PURSUIT OF HAPPINESS yeah i know it's hard to remember, the people we used to be, it's even harden to picture, that you're not here next to me. you ut's too late to make it, but is it too late to try ? and in you time that you wasted, all of our bridges burned down. Pseudo : AMNËSIA (émilie) Avatar : dianna (perfect) agron. Crédit : shattered.
| Sujet: ₰ i wanna do bad things with you (everleigh&bridget) Mer 29 Aoû - 21:43 | |
| ⧜i don't know what you've done to me, but i know this much is true :I WANNA DO BAD THINGS WITH YOU. J'ai hâte de revoir ta frimousse, tu me manques. Tu souris à la réception de ce message, avant de te mordre la lèvre inférieure. Jan était parti passer quelques jours chez une de ses tantes et le moins que l'on puisse dire, c'était qu'il t'avait vraiment, vraiment manqué. Tu soupirais en te laissant tomber sur ton lit, les yeux suivant une fissure qui courait le long du plafond de ta chambre. Ces derniers temps, votre couple battait un peu de l'aile, notamment à cause de cette personne que tu n'arrivais pas à t'enlever de la tête. Non, tu devais être ferme avec ton esprit et la chasser de tes pensées, ce n'était pas bien. Tu passais une main sur ton front en fermant les yeux, trop de choses se bousculaient dans ton cerveau. Depuis l'anniversaire de Laora, toutes tes convictions menaçaient de s'effondrer. Tu serras les poings. Non, c'était une nouvelle épreuve, une nouvelle tentation envoyée par Satan pour te détourner de Dieu. Tu te relevais, bien décidée à appliquer une discipline de fer sur tes pensées, tout comme tu le faisais pour ta vie. Tu en étais capable, tu le savais, tu étais maître de toi, personne ne t'obligeait à faire quelque chose que tu ne voulais pas, personne ne te contrôlais. Tu essayais de te persuader, de toutes tes forces, mais tu savais qu'au fond, tu te mentais à toi-même. Très bien, dans ce cas, même si ton cerveau (et ton coeur) bouillonnaient, tu n'en laisserais rien montrer, les cours de théâtres suivis au lycée devaient bien servir à quelque chose. Tu te délestais de ton gilet, bien décidée à profiter de l'eau chaude illimitée qu'offrait l'immense chaudière de la maison. Prendre un bain, regarder un film, cela t'occuperait un moment, te permettrait de penser à autre chose. Du moins, tu l'espérais. C'est alors que la voix chantante de ta soeur se fit retentir depuis l'autre côté de la porte : « Ever ! » Deux secondes plus tard, Laora Kovaleski se tenait devant toi, les mains sur les hanches, visiblement pas de très bonne humeur. « J'en étais sûre, lança-t-elle d'un ton accusateur. » Tu ouvris la bouche pour répondre, mais aucun son n'en sorti. Tu n'avais pas d'excuse, tu étais au pied du mur, et ta soeur allait jubiler. Tu te préparais mentalement à en prendre pour ton grade, serrant les dents. « Je l'ai cherchée partout ! Tu aurais pu me dire que tu la portais – bien que je n'en vois pas l'utilité. » Tu regardais un point par-dessus son épaule, gardant obstinément la bouche fermée. Si tu ne répliquais pas, elle allait bien finir par s'en aller. N'est-ce pas ? « Bridget vient à la maison, j'avais prévu de la porter. Enfin, c'est pas comme si je n'avais rien d'autres d'affriolant dans mon placard, toi, par contre … » Tu te mordais l'intérieur de la joue, tu ne voulais rien laisser paraître. Ton visage était un masque d'impassibilité, tu ressemblais à une poupée de cire qui n'aurait pas été dotée d'un coeur. Un automate. « Ou alors, attends, est-ce que ça serait possible … ? Jan revient-il ce soir ? » Tes yeux s'ouvrirent en grand, ressemblant désormais à deux billes. « Aouuuuh, ma petite soeur aurait-elle l'intention de se dévergonder ? » Tu rougis. Tu préférais encore qu'elle te croit sur le point de perdre ta virginité, plutôt que … Non, tu secouais la tête, tu ne voulais pas penser à ce qui t'avait pousser à enfiler cette minuscule chose noire à peine couvrante. Laora gloussa, faisant redoubler le rouge sur tes joues, avant de s'en aller et de refermer la porte derrière elle. « Ne faites pas trop grincer le lit, tout de même ! » Tu serras les poings, surtout, ne pas aller lui enfoncer la tête dans l'aquarium. Tu te retournais, contemplant ton reflet dans le miroir. Le noir du tissu contrastait avec ta peau blanche, tes yeux bleus ressortaient également au milieu de ton visage si inexpressif. Pourquoi avait-il fallût que tu enfiles cette stupide nuisette ? Pourquoi ne pouvais-tu pas te contenter de rester en pyjama toute la journée en regardant des émissions stupides ? Non, il avait fallût que tu désobéisses à tes instincts profonds, tout ça pour répondre à une question maléfique : te désirerait-elle, si elle te voyait dans cette tenue ? Tu secouais la tête, une larme perla au coin de ton oeil droit. Tu savais que c'était mal de penser à elle comme ça, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher, la moindre chose te ramenait trois soirs plus tôt, dans une boîte de nuit bondée … Tu essuyais rageusement ladite larme avant d'entreprendre de défaire les boutons se trouvant dans le dos, malheureusement, il était beaucoup plus facile d'enfiler cette chose que de la retirer, et tu compris rapidement que tu ne t'en tirerais pas sans un coup de main. Mais ta soeur était à coup sûr entrain de s'envoyer en l'air avec la tentation de Satan et tu te voyais mal débarquer ainsi devant ta mère. Tu entendis un rire étranger à ceux de la famille Kovaleski résonner dans l'escalier. Tu te figeas, c'était sans doute elle. Tu sentis ton coeur s'emballer et tes mains commencer à trembler. Tu essayais de penser à autre chose, tentent de chasser les horribles pensées qui se bousculaient dans ta tête. Laora et Bridget s'embrassant outrageusement au beau milieu de la piste de danse, ces deux même filles pénétrant en riant dans un toilette d'où s'échapperaient quelques secondes plus tard des râlements plaisirs. Tu sentis ton coeur se serrer. De jalousie ? Non, tu ne pouvais pas le croire. De mépris plutôt, oui, c'était ça. La façon dont elles se comportaient était tout à fait immorale et irrespectueuse, elles péchaient en allant s'avilir dans un endroit tel que celui-ci. Tu regardais fixement par la fenêtre de ta chambre, tachant de tourner toutes tes pensées vers ton petit-ami si merveilleux, lorsque tu entendis la porte s'ouvrir. Tu te retournas, énervée, en crachant : « Je vais te la rendre ta nuisette à la con, dégage de ma chambre ! » C'est alors que tu te figeas. Dans l'encadrement de la porte se trouvait celle qui voulait te détourner du droit chemin, qui voulait t'éloigner de Dieu. « Bridget … Balbutias-tu en sentant tes joues s'échauffer de nouveau. »
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