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| ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. | |
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Assya Shadows
| Sujet: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Lun 27 Aoû - 19:28 | |
| Shadows, Assya Anarya Âge, date et lieu de naissance: Vingt-et-un an, sept septembre 1991 à Ventura (Etat de Californie) Nationalité: Américaine. Origine(s): Hispanico-lituanienne État civil: Célibataire Orientation sexuelle: Bisexuelle Métier: Vendeuse de babioles inutiles au détour des rues entre deux passages de flics. Groupe: c'est arrivé près de chez vous Avatar: Ginta Lapina Bleus à l'âme. Lame au coeur. Le briquet vacillait autour de ses mains malhabiles. La flamme s'élevait dans l'air par intermittence, comme si sa vie ne pouvait être illuminée que de façon éphémère. Son existence était un constant trou noir qu'elle tentait de quitter à coup d'expériences dangereuses. C'était une forme de folie, passagère et meurtrière. D'une irresponsabilité folle. Mais qu'importait ? La vie était courte, on le lui avait bien prouvé. Elle se l'étais alors juré: elle n'aurait rien à regretter. Elle voulait se sentir vivante. Vivante, jusqu'à en mourir.
Pseudo/prénom: écrire ici. Âge: écrire ici. Présence: écrire ici. Commentaire: écrire ici.
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Il t'entend suffoquer. Il te vois te noyer. Une flaque de désespoir qui te submerge. Et il sourit, perfide créature qui hante tes nuits. Tu n'es plus qu'une ombre qui erre dans les rues froides. |
Dernière édition par Assya Shadows le Mar 28 Aoû - 19:40, édité 11 fois |
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Assya Shadows
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Lun 27 Aoû - 19:28 | |
| Dans la putride existence, certains se targuent d'avoir encore leur sourire. « La douce utopie te berce de sa tendresse illusoire. Et pourtant la mort t'enveloppe, enfant innocente, elle happe votre famille avec la virulence dont elle sait faire preuve. Vil démon, infâme serpent qui s'insinue chez vous, sans même prévenir et qui, sans vergogne vous enlève ceux à qui vous tenez. Ton monde si gai perd de sa joie, le soleil se fait terne, ma douce. Et toi, ah toi ! Tu perds précocement ton innocence. »
Petit ange meurtri, elle tente de se frayer un passage entre les gens qui s'attroupe dans devant la chambre de son aînée. Assya sent l'oppressante sensation de vide qui, déjà, opprime son petit coeur sans pourtant savoir qu'elle a perdu bien plus qu'elle ne l'imagine. Et quand, sous les jambes d'un policier, elle entrevoit les pieds de sa soeur qui vole miraculeusement, elle croit à un ange. Pourtant, elle ne discerna pas tout de suite l'état de son aînée, bloqué par son paternel qui, de sa main forte, soulève sa cadette et lui fait tourner le dos à la scène horrible qui s'impose à eux. « Va dans ta chambre Assya. » « Je veux voir Mac. » Minaude-t-elle, arborant son regard implorant pour faire céder le paternel qui, pourtant, n'affiche qu'un regard sombre et humide qui la retient d'implorer à nouveau. Sans doute que, si la peine n'avait terrassé son coeur à l'instant présent, il aurait songé à verrouiller la porte de sa petite fille lorsqu'il l'a raccompagna à sa chambre. Pourtant, il n'en fit rien. Ni une ni deux, il n'en fallut pas plus pour le petit ange curieux pour se faufiler une nouvelle fois entre l'attroupement qui s'était fait et découvrir devant ses yeux innocents le corps virant au bleu de son aîné. Bien loin de l'ange brillant de lumière et de bien-être, elle ressemblait là à la réincarnation des pires peurs d’Assya dans le simple corps de sa soeur qu'elle aimait tant. Dans un soubresaut, elle recula, ses sens perdant de leurs facultés pour la noyer dans une douloureuse torpeur. « Mac ... » Murmure-t-elle dans un souffle cruel. Puis finalement, ses yeux qui se voilent de larmes lui brouille le champ de vision, avant qu'enfin, le corps inerte de son aînée ne disparaisse derrière la masse de personnes qui jasent sur les raisons d'un tel geste.
« Refuser de parler de votre soeur n'arrangera rien. » Mon regard dérive vers l'insolent qui, de sa voix détestable insinue que j’ai un problème. Mes doigts cognent en rythme sur l'accoudoir du sofa, dénonçant mon irritation alors que mon visage n'exprime rien de particulier, sinon la lassitude. « Qu'y a-t-il à arranger, Doc' ? » « A vous de me le dire. » J’esquisses un sourire soulignant ma douleur. Le silence empoisonne cette séance tandis que les tics tacs assassins de l'horloge semblent sonner comme un gong dans mon esprit. Je me ferme à toute communication depuis tellement longtemps, lorsqu'il s'agit d'Hannah, que je ne sais plus comment parler d'elle. Et dans mon fort intérieur, pourtant, je sais que si je devais le confier sans être jugée de façon permanente, il fallait que ce soit à lui, ce psychologue que je ne comptais jamais plus revoir. Cet homme dont je ne supporterais pas le regard de pitié chaque fois qu'il croisera ma route parce que, ici, à Little Rock, je sais que tu ne le recroiseras pas. « MacKenna était la plus merveilleuse femme du monde. Elle vous éblouissait d'un regard et vous seriez tombé à genoux devant elle, autant devant sa beauté que sa gentillesse. Mais sa vie comme sa mort ne vous regarde en rien. » Je fais ce que j’ai toujours fait : Je places Mackenna sur un piédestal, la place au rang de déesse, de femme parfaite et pleine d'assurance. Assurance que, pourtant, elle n'avait pas vraiment, préférant la mort à la vie, préférant l'oublie à l'affrontement. Je voudrais dire que Mac était passionnée de littérature, travaillait énormément, rendait tous les hommes fous d'elle et avait le coeur sur la main. Qu'elle cuisinait superbement bien, s’occupait de moi comme une mère et savait m’écouter comme une soeur. Qu'elle donnait des cours de soutient à ceux qui ne s'en sortait pas en cours, rêvait de devenir avocate, voulait plusieurs enfants et adorait le soleil. Qu'elle était belle sous les rayons étincelants du soleil. Mais je préférais le silence, ce cocon de solitude qui semblait irriter le psychologue, qui, contrairement à moi, camouflait bien mal ses émotions. « Vous savez, si MacKenna ... » « Si MacKenna quoi ? Pardonnez-moi Doc', mais il me semble que vous ne connaissiez en rien mon aînée et ce n'est parce que mes parents ont eu la mauvaise idée de vous transmettre son nom que vous en devenez un proche. Je ne compte pas parler d'elle, pas avec vous, ni un autre. Maintenant, vous m'excuserez mais il me semble que notre séance s'achève. » Et la douceur de mes mots cachant une farouche violence frappe le psychologue de surprise tandis que, sans plus rien dire, je m’en vais et lâche prise.
« Sur l'autel de mon amour blessé, j’apprends à vivre. J’apprends à ne pas te haïr à la lueur du jour et à rêver de tes courbes à la tombé de la nuit. J’apprendrais un jour, à savoir qui je suis et à comprendre qui tu es. Un jour je saurais que mon âme n’est pas vouée à la damnation et que ton jugement n’a jamais été mon seul bourreau. Un jour je vivrais. J’apprendrais. Mais là, je suis bien trop désespérée pour cela. »
Mes pensées se bousculent dans mon esprit étriqué, faisant saigner mon cœur par des souvenirs que je n’avais pas rappelés, que j’aurais souhaité oublier mais qui chaque jour me consume et m’immole dans un cri de douleur silencieux. Je tentes de rejeter ce qui me tourmente mais comme toujours, je ne peux empêcher l’inévitable d’arriver. Comme un fantôme il vient à moi. Je me cramponne aux draps de lit, me laissant happer par le visionnage douloureux d’une vie que je hais. Je revois ses yeux dans lesquels j’aimais me perdre, ses sourires enjôleurs qui faisaient vaciller mon cœur et son être m’illuminant de son flot d’amour. Je revois ses mains entourant ton visage avant que ses lèvres ne rejoignent les miennes dans un sentiment de bienêtre utopique. Je revois un passé qui n'est plus. Un ailleurs trop lointain pour sembler réel.
C’est comme si son sang souillait mes mains vieillies par l’écrasante culpabilité, je mourrais d’un amour envolé, d’un visage disparu. Loque sur le parvis d’une humanité inexistante, la même question pitoyable me torturait chaque jour. « Pourquoi ? » Je la vois, cette personne, je la vois me regarder, de ces regards qui me font me sentir vivante, pour avoir enfin l'impression d'être quelqu'un, avec son sourire séduisant, comme un ange tombé du ciel. « Pourquoi tu m’as quitté ? » Je la vois me jurer de ne jamais me quitter, ses yeux d’une beauté incroyable qui transperce les miens, qui m’incendie au plus profond de moi. Je l’entends me dire qu’il m’aime de sa voix douce, de sa sincérité parfaite. « Je meurs sans toi. » Je l’imagines me prenant la main, dans les rues de la ville de son air serein tandis que ma tête se posait sur ton épaule. On avais besoin l'un de l'autre pour être bien. Cette personne dont le nom m’écorche les lèvres. « Reviens moi. » Je la vois endormie sur mon lit, cette personne dont le nom m’écorche les lèvres comme elle le fait souvent, elle promet de rentrer chez elle, par respect, comme pour dire qu'elle ne s'immisce pas dans ma maison, mais ça n’arrive que peu fréquemment. L’ange endormi sur mon lit fait battre mon cœur avec un rythme tellement soutenu que je me croirais en poussée d’adrénaline à tout moment. « Je t’aime jusqu’à t’en haïr, mon amour, ma vie. » Je la vois qui me souris, dans la lumière du jour, le soleil lui ouvre les bras, ne lâchant pas son regard du mien, je la vois reculer, m’échapper. Et j’ai beau tendre les bras lui dire que je l’aimes, cela ne fait rien, ça ne semble plus lui suffire, mon corps tremblant dans la pénombre, elle a emportée le soleil avec elle, l’égoïste ! Elle me laisse sur le macadam transie de froid et de peine. « T’as emporté mon cœur avec toi. » Je cèdes à la douceur de l’interdit, je cèdes à la peine, je cèdes à la douleur, parce que je n’ai plus rien à quoi m’accrocher, seul et perdue, âme errante. Je cris parfois, je l’implore de revenir à moi, je lui déclame mon amour, je promets d’être la meilleure des personnes, de cesser d’être si éloigner. Je promets de ne plus pousser des coups de gueules à tout va, d’être hargneuse et parfois cruelle. Mais dans mon sillage, jamais elle n’apparaît. Et ça me tue. Parce que je sais que quelque part, cette personne est vivante et que c’était son choix, de me quitter.
Ange meurtrie. Colombe aux ailes coupées. Phoenix en cendres. Je ressasse, silencieuse, une douleur qui m’empoisonnes l’existence avec la farouche impression qu’elle me suivra, ou que j’ailles, quoi que je fasse. Et pourtant, affichant ce sourire qui masque ma douleur, je tranche les idéaux de ceux qui viennent tenter d’atteindre les miens. Ce monde un jeu, ou certains abatte immédiatement leur carte et ou d’autres préfère le bluff. Et derrière mes sourires amicaux et ma sincérité cynique qui renvois chacun à sa place sans aucun respect, mon regard, lui, ne laisse rien transparaître de ce que je ressens. Je bluff. Inlassablement, je cours, jusqu'à en perdre haleine. Puis, je saute, le vide m'accueille et tant pis si ma vie s'arrête. Parce qu'au moins, j'aurais vécu.
Dernière édition par Assya Shadows le Mer 29 Aoû - 8:12, édité 6 fois |
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Everleigh Kovaleski
PURSUIT OF HAPPINESS yeah i know it's hard to remember, the people we used to be, it's even harden to picture, that you're not here next to me. you ut's too late to make it, but is it too late to try ? and in you time that you wasted, all of our bridges burned down. Pseudo : AMNËSIA (émilie) Avatar : dianna (perfect) agron. Crédit : shattered.
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Lun 27 Aoû - 19:35 | |
| Je dirais Barbara, cette fille est parfaite , btw, bienvenue |
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Lane Hannigan
.RUNNING UP THAT HILL. « He answers that when the sun has set, no candle can replace it.» Pseudo : CISCOKID. Avatar : PAUL WESLEY Crédit : AURELIE & TUMBLR
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Assya Shadows
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Maddox Warholls
NEVER SAY NEVER À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d’entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l’ adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c’est pourquoi c’est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelque fois, on a des impulsions qu’on préfère ne pas contrôler, que l’on regrette ensuite. Pseudo : FlashDelirium. Avatar : Sebastian Stan Crédit : avatar@Queen G.
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Lun 27 Aoû - 19:45 | |
| *S'incruste* C'est juste pour dire que j'adore ton pseudo, vraiment ! Sinon j'ai toujours eu un petit faible pour Ginta, mais je ne connaissais pas Tiera et je viens de regarder et wooaa, elle est vraiment sublime aussi. Du coup j'crois que j'aide pas trop x), mais les trois sont magnifiques donc bon ... |
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Assya Shadows
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W. Jagger Cartwright
[...] talking leads to drama, and then drama leads to more talking. It's a vicious circle. Pseudo : morigane Avatar : ian somerhalder Crédit : astoria
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Lun 27 Aoû - 19:49 | |
| le pseudo Une préférence pour Ginta, même si Tiera est aussi magnifique. |
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Assya Shadows
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Mar 28 Aoû - 18:45 | |
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Drake Grim
Pseudo : Nancy Babich Avatar : MGG (DC GARY) Crédit : RUTLEDGE ASYLUM.
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Mar 28 Aoû - 18:48 | |
| Surtout que cet avatar de Ginta est absolument sublime (histoire de rester neutre (a)) Bienvenue belle vendeuse, je passerai à ton stand |
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Assya Shadows
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Drake Grim
Pseudo : Nancy Babich Avatar : MGG (DC GARY) Crédit : RUTLEDGE ASYLUM.
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Mar 28 Aoû - 18:57 | |
| Si tu me fais des réducs je ne pourrai plus rien te refuser |
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Assya Shadows
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Mar 28 Aoû - 19:08 | |
| C'est bien le but, voyons ! |
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Lane Hannigan
.RUNNING UP THAT HILL. « He answers that when the sun has set, no candle can replace it.» Pseudo : CISCOKID. Avatar : PAUL WESLEY Crédit : AURELIE & TUMBLR
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Assya Shadows
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. Mer 29 Aoû - 8:11 | |
| Merci beaucoup ! |
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Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. | |
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| | | | ◈ Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur. | |
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